-Le principe de la continuité d'exploitation
Ce principe, en liaison avec les méthodes d'évaluation, veut dire que l'entreprise doit enregistrer ses opérations et établir ses états de synthèse dans l'hypothèse d'une continuation de son activité. Par conséquent, en l'absence d'indication contraire, elle est censée établir ses états de synthèse sans l'intention ni l'obligation de se mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l'étendue de ses activités. Dans le cas ou les conditions d'une cessation d'activité total ou partielle sont réunies, l'hypothèse de continuation d'exploitation doit être abandonnée au profit de l'hypothèse de liquidation ou de cession.
-Le principe de permanence des méthodes
L'exigence de la comptabilité de l'information comptable dans le temps et dans l'espace explique l'application du principe de permanence des méthodes. Ce principe en effet que les règles et les procédures comptables utilisées pour produire les états comptables ne doivent pas être modifiées d'un exercice à l'autre.
-Le principe du coût historique
En vertu du principe du coût historique, la valeur d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible quelle que soit l'évolution ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l'élément. Sous réserve de l'application du principe de prudence.
Par dérogation à ce principe, l'entreprise peut décider de procéder à la réévaluation de l'ensemble de ses immobilisations corporelles et financières, conformément aux prescription du CGNC.
-Le principe de spécialisation des exercices
En relation directe avec le principe de continuité de l'activité, le principe de spécialisation conduit à découper la vie continue de l'entreprise en périodes suffisamment longues, pour être significatives et appréhender ses performances et l'évolution de son patrimoine.
L'application du principe de la spécialisation implique que seules les charges et les produits imputables à l'activité d'une période peuvent être inscrits dans les comptes de cet exercice. il s'avère nécessaire de procéder à différentes régularisations de charges et de produits en fin de période, Il importe également de comptabiliser les charges et les produits afférents aux périodes précédentes qui, par erreur ou par omission, n'ont pas fait l'objet d'un enregistrement comptable à l'époque.
-Le principe de prudence
En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s'ils sont certains et définitivement acquis à l'entreprise : en revanche, les charges sont à prendre en compte dés lors qu'elles sont probables, Ainsi :
-La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un élément de l'actif et sa valeur d'entrée n'est pas comptabilisée.
-La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle apparaît comme temporaire à la date d'établissement des états de synthèse.
-Le principe de clarté
Selon le principe de clarté les opérations et les informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles :
-Les éléments de l'actif et du passif doivent être évalués séparément
-Les éléments des états de synthèse doivent être inscrites dans les postes adéquats sans aucune compensation entre ces postes.
En application de ce principe, l'entreprise, l'entreprise doit organiser sa comptabilité, enregistrer ses opérations, préparer et présenter ses états de synthèse conformément aux prescription du CGNC.
-Le principe d'importance significative
Selon le principe d'importance significative, les états de synthèse doivent. révéler tous les éléments dont l'importance peut affecter les évaluations et les décisions.
Est significative toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des états de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
Ce principe trouve essentiellement son application en matière d'évaluation et en matière de présentation des états de synthèse. Il ne va pas à l'encontre des règles prescrites par le CGNC concernant l'exhaustivité de la comptabilité, la précision des enregistrement et des équilibres comptables exprimés en unités monétaires courante.
C'est un principe qui a pour effet de responsabiliser le chef d'entreprise puisqu'il fait appel à son jugement et à son appréciation. De ce fait, le PCM incite le chef de l'entreprise à donner la bonne
information quantitativement et qualitativement.
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